Elle dit oui. Elle venait dormir chez moi. Elle venait d'arriver assez tard à l'Académie ou commencait son étude Erasmus. La boîte était désolée, presque personne, pas de lumière, c'était en hiver, pire de banlieu à l'est de Helsinki, demi heure de la ville, chambre noire, pas de téléphone, elle ne savait prendre le tramway. Un ami me téléphonait, l'expliquait, fille perdue etcetera. Alors elle venait dormir chez moi. On n'a pas beaucoup parlé. Les Finlandais ça ne parle pas trop. En tout cas, dans ma famille, c'est des solitaires. Aprés on faisait du VJ. VJ c'est souvent pendant des heures. Les deejays ça change, le VJ souvent fait toute la nuit. Elle venait de temps en temps chez moi. Le truc VJ se passait dans des endroits lointains. Ou il y avait des raves. Et voilà, ça se passait comme ça.
J'ai des questions, moi, c'est comme ça, j'ai des questions. Je questionne. Je suis bavardeuse: tout se questionne. Alors comme je viens d'apprendre que Harri de Ville en effet commencait plus où moins du genre rock 'n roll, j'en veux savoir tout. Moi, je suis comme ça, ça m'intéresse où ça ne m'intéresse pas de tout, je suis comme ça moi. La conversation se déroule en effet dans un endroit assez charmant, une boîte à la place Marie Hendrika, Yannick s'équipe avec son plus beau visage et, il faut le dire, une moité de Harri de Ville déjà est complètement claire, ce qu'on pouvait aisément dire de l'autre, lui, elle, l'autre qui n'est pas ecxlu, l'exclusion avant tout qui n'est rien qu'une histoire de cons.
Je lui demande, la location du film, l'image du jardin, c'est quel endroit ça. Elle le dit. Elle ne dit pas tout. C'est des petits morceaux. A Bruxelles. Les environs. L'endroit n'a rien d'autre de plus précise que ça. Une maison, le jardin. Une maison avec une petite folie de grandeur. Elles avaient une résidence au Bains Connective. La date: décembre 2010. Le premier projet de Harri de Ville était en Suisse, j'avait un projet à Genève, au Grüti, et invitait Alexia à venir à participer avec moi. C'était quand, je lui demande. Elle le dit. C'était janvier février 2009. C'est les débuts de Harri de Ville. Elle faisait une sculpture video. C'était une volume avec un projection à l'intérieur et une performance en plus, avec Yannick.
Harri de Ville en tout cas a quelque chose de fixe, elle a une caractère. Le projet à Genève était lié à Bildschreitung, un texte de Heiner Müller, Paysage sous surveillance. En anglais: Explosion of the Memory.
Harri de Ville en tout cas a quelque chose de fixe, elle a une caractère. Le projet à Genève était lié à Bildschreitung, un texte de Heiner Müller, Paysage sous surveillance. En anglais: Explosion of the Memory.
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Sabrina, Sabrina, Sabrina... mi vuoi sposare oggi?
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